Maraoka : hatezerana sy alahelo noho ny orinasa izay nirehitra

Nisiana haintrano mahatsiravina roa tao an-drenivohitry ny toe-karena maraokana, Casablanca, tamin’ny faran’ity herinandro ity ka ny iray tao amin’ny orinasa mpanao kidoro ary ny faharoa kosa tao amina orinasa fanaovan-damba iray. Ampolony ny olona maty nandritra izany haintrano izany noho ny nanidian’ny mpampiasa ny toeram-piasana (avy any ivelany). Mitafatafa amin’alahelo sy fahatezerana noho io toe-javatra mahonena io no tontolom-bolongana Maraokana.
Ao amin’ny lahatsoratra mitondra ny lohateny hoe “Fisaonana eto Maraoka[fr]” no ilazan’ny mpanoratra an’i Zainabi ireo toe-javatra ireo ho “voina mahazo ny firenena [fr].” nanampy koa izy hoe: “ Raha mahita ny [loharanom-baovao maraokana lehibe] 2M milaza ny zavatra ataon’ny mpanjaka mialoha ny filazana ny voina izahay dia vao maika nitombo ny tsy fahafalianay. Mampihivingivin-doha ! mampalahelo ! maha-te-hitroatra! [fr]”
Manontany tena ny momba ny fepetram-piarovana eny amin’ny toeram-piasana ny mpamaham-bolongana Moi dans tous mes etats [izaho vory ny maha-izaho ahy manontolo] ao amin’ny lahatsoratra mitondra ny lohateny hoe “Welcome tohell in casablanca : 55 sur 100 … c'est beaucoup!!” ” (Tonga soa eto amin’ny afoben’i Casablanca: 55 amin’ny 100…betsaka izany!), ary miantso ny sendika maraokana hahatsiaro ireo toe-javatra ireo mandritra ny fetin’ny asa:

55% est un grand chiffre ….
55% des ouvriers d'une usine à Lyssasfa sont morts suite à une incendie …
55 sur 100 sont morts principalement par asphixie …
55 sur 100 sont morts parce que le patron a fermé l'usine à clef pour que le prolétariat travaille …
55 sur 100 sont morts et les bouches d'incendie ne marchaient pas …
55 sur 100 sont victimes du capitalisme barbare, de la corruption, …
Où est le controle des services des inspecteurs du travail …
Où est le gars qui a autorisé l'usine sans vérifier les installations de sécurité …
A quoi bon de parler encore de la sécurité dans les lieux du travail?
J'espère qu'au premier Mai, nos syndicats parleront aussi des conditions de travail …
Pour l'instant, je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes.

55% ange ka isa lehibe …
55% n’ny mpiasa ao amin’ny orinasa ao Lyssasfa no maty noho ny afobe …
55 amin’ny 100 no maty noho ny fahasemporana …
55 amin’ny 100 no maty satria nohidian’ny debabe tamin’ny lakile ny orinasa hiasan’ny mpitrongy vao homana …
55 amin’ny 100 no maty satria tsy mandeha ny paompy famonoan-drano …
55 amin’ny 100 no iharan’ny voka-dratsin’ny kapitalisma tsy mifaditrovana, ny kolikoly …
Aiza ny asam-panaraha-mason’ny inspecteurs du travail ?
Aiza ilay zalahy nanome alalana ny hijoroan’ny orinasa tsy mijery ny fipetrapetraky aroloza?
Inona koa moa ny mbola iresahana fisorohana ny loza eny amin’ny toeram-piasana e?
Manantena aho fa amin’ny voalohan’ny volana mey fetin’ny asa [International Worker's Day], dia hiresaka momba ny [fanatsarana] ny tontolon’ny asa ny sendikà …
Fa amin’izao fotoana izao aloha dia mitondra ny fampiononana ho an’ny fianakavian’ireo niharam-boina aho.

Atsingerin’ny mpamaham-bolongana amin’ny teny anglisy Adilski ao amin’ny A Moro in America fa tompon’andraikitra amin’ity voina ity avokoa ny lafim-piarahamonina maraokana rehetra:

But, there is a sense of complicity amongst all groups within the Moroccan society who turn the blind eye on violations and lax attitude towards the violation of laws. We all let it slide when Mqeddem takes few dozen Dirhams to let you build an extra room in your building or expand a garden to the public domain. We don't complain when a Gendarme lets it slide for 30 Dirhams when your buddy was 20 kms above the legal speed, but we complain about the high rate of accidents in Morocco. The pig picture of the country's situation is made up of small details; and we are almost involved in all those small details. If we turn the blind eye on the small violations, we get paid back in big calamities such as the horrendous road accidents and the mass deaths of impoverished workers at a sweat shop of highly inflammable material.[en]

Mahalala avokoa ny rehetra fa ny kolikoly sy ny tsy fampiharana ny lalàna no antony voalohany nahatonga ity voina ity. Fa misy antony avokoa ny firaisana tsikombakomba ao amin’ny fiaraha-monina maraokana mody tsy mahita sy tsy miraharaha izay mety ho fandikan-dalàna. Manisi-bola [dihram vitsivitsy] an-dranona isika ahafahantsika manorina efitra fanampiny na manitatra tokotany hahazoana tanim-panjakana. Tsy mitaraina isika raha manaiky ny 30 dihram atolotry ny namantsika tratra mandeha mihoatra ny 20km isan’ora noho ny ara-dalàna, nefa be menomenona amin’ny fahamaroan’ny lozam-pifamoivoizana eto Maraoka. Antsipirian-javatra no manorina ny sary manalìka [kisoa amin’ny teny frantsay soratana silamo fady azy] ny firenena ; saingy saiky tafiditra amin’ireo antsipirian-javatra ireo avokoa isika rehetra. Raha mody tsy mahita ireo fandikan-dalàna madinidinika rehetra ireo isika, dia mijinja ny karazam-boina mahatsiravina tahaka ny lozam-pifamoivoizana sy fahafatesana mpiasa maro nampahantraina anaty toerana mahatsemboka mikirakira fitaovana mora mirehitra.

Ankoatra ny fahatezerana sy ny fahaketrahana miloatra avy ao am-pony noho ny toe-javatra nitranga nandritra ny faran’ny herinandro teo dia manontany ny sampan-draharaham-panjakana rehetra nanome alalana ny fananganana ny orinasa i, Jamal, mpanoratra ny Comment Vous le dire? (ahoana no ilazako azy ?) ny antony nanomezana alalana azy amin’ny amin’ny lafiny fiarovana aloha voalohany, ary miangavy koa izy handinika ny atontan-taratasy rehetra nifandraika tamin’ny fanorenan-trano ihany koa:

Ça fait terriblement mal que de voir se consumer, autant de vies humaines, sur l’autel de l’avidité des uns et sur celui de la cupidité des autres.
Ces métaphores peuvent peut être choquer, je le sais ! Néanmoins l’intention, comme vous devez vous en doutez, ça n’est pas de le faire.
Le but, c’est de dire combien peut être soudaine, malheureuse et inacceptable une tragédie qui fait une bonne demie centaine de victimes en très peu de temps. C’est de dire aussi toute ma rage, et celle, sans aucun doute, de millions de marocains qui ne peuvent ni comprendre, ni admettre, qu’on puisse perdre, en moins de six mois, autant de victimes des causes de l’incurie, du laisser-aller et de l’inconscience qui prévalent dans notre administration.
Nous avions soulevé, en moult circonstances, et attiré, plusieurs fois, l’attention des pouvoirs publics sur les catastrophes qui peuvent survenir, à tout moment, du fait du non respect des normes de construction et de sécurité lors de l’édification de bâtisses à usage d’habitation, à usage administratif ou à usage industriel.
Encore que dans le cas des bâtiments administratifs les normes sont relativement bien respectées. Pourquoi alors ne le sont-ils plus dès lors que le promoteur est un particulier ou une entreprise ? Tout simplement parce qu’il est un ramassis de corrompus qui sévissent en toute impunité dans notre administration, qui pourrissent la vie aux citoyens, et qui parfois, comme c’était le cas à Kenitra il y a quelques semaines et samedi à Lissasfa, abrègent, à la place du Mektoub, des vies humaines.
Difficile d’admettre en effet que des femmes et des hommes, partis deux heures plutôt pour aller travailler, se retrouvent soudainement et traîtreusement prises au piège d’un incendie qui prendra tout son temps pour les calciner et les asphyxier sans qu’elles aient pu avoir la moindre chance de pouvoir s’échapper d’une usine dont on avait pris le soin de sceller toutes les issues pour éviter, dit-on, d’éventuel vols.
C’est trop facile, et surtout trop tard, pour dire, maintenant que 55 personnes ont péri, que les fenêtres étaient grillagées, que les issues de secours étaient inexistantes ou que le proprio de l’usine ne respectait pas les normes de sécurité.
J’aimerais bien savoir où étaient les préposés aux contrôles avant que cela n’arrive ? Où étaient surtout les consciences de tous ceux qui avaient délivrées toutes les attestations de conformité aux normes de sécurité au promoteur du projet ?
Si questionnements et poursuites devront avoir lieu, ce qui nous semble être le minimum que les pouvoirs publics doivent faire dans pareils cas, il y aura lieu alors de remonter toute la filière administrative qui a eu à instruire les différents dossiers concernant cette usine…
Même pour un non spécialiste, et rien que vue de dehors, cette construction n’a pas les allures d’une usine. Depuis quand construit-on des usines comme on construit des immeubles ? Sachant que les mesures de prévention les plus efficaces sont celles qui s’exercent en amont, dès la conception et la construction des locaux. Elles permettent de garantir de bonnes conditions d’évacuation, de mieux prendre en compte l’isolement, la séparation et les distances de sécurité pour empêcher, ou limiter, la propagation de l’incendie, ainsi que le choix des matériaux pour assurer la stabilité de la structure et réduire l’émission de gaz et fumées en cas de sinistre.
Vue de dedans, je ne vous dis pas que cette usine ne répondait, selon les réponses apportées à nos questions par ceux qui y travaillaient, à aucune des normes de sécurité exigibles. Pas de détecteurs de fumées, de chaleur ou de flamme, pas de dispositifs de désenfumage, pas de système de détection d’incendies, pas d’extincteurs mobiles, pas de robinets d’incendies armés, pas de cloisons ni de portes coupe-feux, pas d’issues de secours….
J’arrête à ce niveau la liste de ce qui aurait du nécessairement exister sur ce site avant la délivrance de toute autorisation pour l’exercice d’une activité industrielle…
Observer 2 minutes de silence et de recueillement, le 27 avril de chaque année, à la mémoire des 55 victimes de Lissasfa serait le meilleur hommage que l'on pourrait rendre à cette classe ouvrière qui souvent paye cash l'incurie des uns et l'avidité des autres…

Tena maharary tokoa ny mahita ain’olona maro dia maro tahaka izao atao sorona eo amin’ny alitaran’ny (ôtelin’ny) hatendan-kanin’ny sasany sy ny fitiavan-tenan’ny hafa.
Mety hanafintohina izany fanoharana izany, fantatro tsara! Saingy ataoko fa fantatrao fa tsy ho amin’izany no ataoko amin’izao fotoana izao.
Ny tanjoko dia ny hilaza hoe tena tampoka, mahonena ary tsy azo leferina ny famoizana ain’olona manasaka ny 100 ao anatin’ny fotoana fohy monja. Maneho ny fahatezerako, tahaka ny an’ireo Maraokana an-tapitrisany, ihany koa aho izay tsy afaka ny hanaiky na handefitra amina famoizana olona maro tahaka izao ao anatin’ny enim-bolana, satria maro amin’izay misahana ny asam-panjakana no tsy mivaky loha sy tsy manatontosa ny andraikiny.
Efa impiry impiry akory moa izahay no nanaitra ny tompon’andraiki-panjakana amin’ny loza izay mety hitranga noho ny tsy fanarahana ny fenitra fananganana sy fiarovana ny ain’olona rehefa misy ny fanorenana trano ipetrahana, hanaovana birao fandraharahana na atao orinasa.
Fa raha manara-penitra tsara ihany manko ny tranom-panjakana. Nahoana no tsy voaraka intsony izany fenitra izany raha vao olo-tsotra na orinasa tsy miankina no mampanao ny asa ? Tsotra ny antony satria anjakazakan’ny mpanao kolikoly loatra ao anivon’ny sampan-draharaham-panjakana, izay mamotika ny ain’olo-tsotra ary, tahaka izay nitranga tany Kenitra herinandro vitsivitsy lasa izay sy izay nitranga tany Lissasfa tamin’ny asabotsy lasa teo, nanafohy ny fotoam-piainan’olona teo amin’ny toeran’ny vintana [Mektoub].
Sarotra tokoa ny mieritreritra fa raha ora roa izay no niaingan’ireo vehivavy sy lehilahy hamonjy toeram-piasana, kanjo voafandrika sy voageja tampoky ny haintrano nahazo fotoana malalaka dia malalaka handoro sy hanempotra azy ireo no sady tsy navela handositra ny ozinina tsara hidy hisorohana halatra, hono.
Tsotra loatra sady tara loatra indrindra indrindra ny milaza, satria efa nisy olona 55 no lavo, fa voafefy vy ny varavarankely, tsy misy ny lalam-pivoahana raha misy loza ary tsy nanaja ny fenitry ny fiarovana ny ain’ny mpiasa ny tompon’orinasa.
Mba tiako ho fantatra hoe taiza moa ny tompon’andraikitry ny fanarahamaso talohan’ny voina ? taiza daholo ireo tompon’andraikitra nanome ny alalana fa ara-dalàna sy manara-penitra ny fanatontosana ny tetikasa ?
Raha hisy ny fanadihadiana sy ny fakana ambavany, izay zavatra kely indrindra tsy maintsy ataon’ny tompon’andraiki-panjakana amin’ny fotoana tahaka itony, dia ny mikaroka ireo tompon’andraikitra rehetra nisahana ny atontan-taratasin’ity ozinina ity …
Raha vao jerena avy aty ivelany fotsiny, na dia tsy manam-pahaizana manokana aza no mijery, dia mahita fa tsy hita mihitsy izay maha-endrika orinasa azy. Hatramin’ny oviana indray moa no manangana ozinina ho tahaka ny endri-trano ipetrahana ? Satria efa fantatra fa ny fomba fisorohana loza mandaitra indrindra dia izay [mitatao hatraty ambony (?)] efa niomanana, hatrany amin’ny famariparitana sy ny fananganana ny toerana. Mora kokoa ny fivoahana raha misy loza, hita kokoa ny fanasarahana sy ny elanelam-piarovana hanakanana na hamerana ny fitaran’ny afo, ary tsotra kokoa ny fifantenana fitaovana manamafy ny fanorenana sy mampihena ny fandefasana entona sy setroka raha sanatria misy haitrano.
Raha jerena avy tao anatiny, dia tsy hiteny aminareo aho hoe tsy mifanaraka, raha ny famalian’izay niasa tao no nanontaniana, amin’ny fepetra takiana ny fisorohana ny loza. Tsy misy milina mpamantatra setroka , na hafanana, na afo. Tsy misy fitaovam-panalana rivo-manempotra, tsy misy fitaovam-pamonoana afo. Tsy hita izay fantson-drano vonona amin’ny haitrano, tsy misy mpanasaraka na varavarana misakana ny afo, ary tsy misy toeram-pivoahana raha sendra misy loza.
Ajanoko hatreo ny lisitry ny zavatra rehetra tokony hisy teo amin’io toerana io talohan’ny nahazoany alalana hanaovany izany asam-pamokarana indostrialy izany…
Ny fametrahana roa minitram-pahanginana sy fieritreretana isaky ny 27 avrily isan-taona manomboka izao ho fahatsiarovana ireo 55 nodimandry tao Lissasfa no mety indrindra ho fanomezam-boninahitra ny sarangan’ny mpiasa izay iharan’ny tsy firaharahiana sy ny hantedan-kanin’ny sasany.

Asehon’ny mpamaham-bolongana Hdidane koa ny fahatezerany amin’ny alalan’ny lahatsoratra mitondra ny lohateny hoe Serie noire: 2e incendie a Casa (Mitohy ny loza: haitrano faharoa tao Casa):

7didane* est furieux !
Mêmes conditions : Des gens enfermés dans des locaux non conformes aux lois de sécurité marocaines.
Hier soir, un 2ème incendie à eu tout son temps pour griller des ouvriers qui passaient leurs nuits sur place.
Leurs cris de secours ont réveillé les riverains, sans les faire sortir de leur prison.
J’attends l’EXEMPLE !
7didane a perdu sa voie.
Comment faire pour permettre aux syndiques de publier la liste des usines non conformes aux normes ?
7didane étudie le problème. Peut-être un site web avec la possibilité de noté des entreprises et laisser des critiques, et des mails réguliers aux responsables avec la liste des criminels.
Le fils de pute qui ne sait pas maitriser sa chaine de provisionning sans emprisonner ses ouvriers, pour ne pas voler dit-on, n’a pas les compétences et n’est pas assez mature pour obtenir des crédits ou même avoir la licence d’ouvrir.
CRIMINELS !

Tezitra i 7didane*!
Mitovy ny toe-java-niseho: olona voahidy anaty toerana tsy mifanaraka amin’ny lalana maraokana momba ny fiarovana aina.
Haitrano faharoa indray halina no nanam-potoana tsara nitono ireo mpiasa nandany ny alina tao an-toerana.
nanaitra ny manodidina ny antsoantsony, saingy tsy nahafahana nanala azy ireo tamin’ny fonjany izany.
Miandry ny ohatra aho!
Very tanteraka i 7didane.
Ahoana ny fomba atao mba ahafahan’ny sendika mamoaka ny lisitry ny orinasa tsy manara-dalàna?
eo ampieritreretana ny olana i 7didane. Angamba hanangana vohikala iray ahafahana mitatitra ny ataon’ireny orinasa ireny ary ahafahana mitsikera azy ireny, ary mandefa mailaka ara-potoana any amin’ny tompon’andraikitra ny lisitr’ireo tsy matahotody ireo.
Tsy manana ny maripahaizana sy tsy mbola matotra hahazo alalana hanangana orinasa na mitrosa izay adalalahy tsy mahafehy ny fotoana lany hamokarana ny fetr’isa tratrarina ka managadra ny mpiasany, hisorohana amin’ny halatra hono.
MPAMONO OLONA!

The View from Fez (fijery avy eto Fez) mpamaham-bolongana amin’ny teny anglisy:

The mattress factory blaze is the worst industrial incident in Morocco. Moroccan Interior Minister Chakib Benmoussa who visited the site, at the head of an official delegation sent by King Mohammed VI, pledged that an investigation into the cause of the blaze would also examine security measures and work conditions at the factory.

Ny fahamaizan’ny orinasa mpanao kidoro no zava-nitranga ratsy indrindra teto Maraoka. Nitsidika ny toerana nitarika ny delegasiona nirahin’ny Mpanjaka Mohammed IV ny minisitry ny atitany maraokana Chakib Benmoussa ary nanome toky fa hizotra amin’ny fandinihana ny fanatsarana asa sy ny fiarovana amin’ny loza amperinasa koa ny fanadihadiana amin’izay fototry ny fahamaizana.

Tsy manontany ny fanjakana, ny praiminitra ary ny governemanta ihany ny mpamaham-bolongana Larbi fa mitsikera ihany koa ity sarimihetsika ity:

Nous n’irons pas jusqu’à dire que quand une incendie grave et dramatique se déclenche quelque part, le roi n’a pas besoin de donner ses « Hautes instructions royales pour secourir les victimes.».
Nous n’irons pas jusqu’à dire que les secours doivent être apportés spontanément et sur le champ. Sans attendre des instructions royales ! Si toutefois le respect de la vie humaine signifie encore quelque chose.
Nous n’irons pas jusqu’à dire que tout ce qui va être dit dans les prochains jours sur le drame humain de Lissasfa a été dit auparavant , et à plusieurs occasions, notamment lors de l’effondrement de l’immeuble de Kenitra! Et qu’entre temps rien n’a changé ou presque.
Nous n’irons pas jusqu’à dire que des usines comme celui de Lissasfa il y en a probablement beaucoup d’autres et que des immeubles comme celui de Kenitra il y en a aussi beaucoup d’autres au Maroc . Nous n’irons pas qu’à dire que face à la médiocrité et l’incompétence des gérants de ce pays, il faut hélas se résigner à attendre d’autres incendies et effondrements pour les découvrir .
Nous n’irons pas jusqu’à dire que le silence du premier ministre nous n’étonne pas tant depuis longtemps il a été réduit à un simple fonctionnaire chargé de recevoir les ambassadeurs et les syndicats et que s’il faut chercher une responsabilité politique dans cette affaire il faut la chercher auprès de ceux qui décident et qui gouvernent…
Nous n’irons pas jusqu’à dire que nous avons beaucoup de peine pour les familles des victimes et que c’est qui nous chagrine le plus c’est que ce drame aurait pu et aurait du être évité . Que ce qui nous chagrine le plus c’est qu’il y avait des morts avant Lissasfa et qu’il y aura des morts après Lissasfa .
Non! Nous ne dirons rien de tout cela pour éviter d’être taxés de nihilistes. Nous nous contentons de ceci : ce film de très mauvais goût n’amuse plus personne !

Tsy ho tonga any amin’ny filazana izahay fa raha (sanatria) misy ny haitranomahatsiravina sy mampivrahontsana sahala amin’izao dia tsy hiandry ny « Baikon’ny mpanjaka hamonjena ny traboina » ny mpanjaka (hanirahany olona).
Tsy hiteny indray izahay fa tsy maintsy atao eo noho eo ary avy hatrany ny famonjena. Tsy miandry ny baikon’ny mpanjaka ! raha mbola misy dikany ihany koa izany ain’olombelona izany.
Tsy ho tonga any amin’ny fitenenana indray izahay rahampitso sy rahafakampitso fa efa voateny matetika, indrindra nandritra ny fihotsahan’ny trano lehibe tany Kenitra, ny toejavatra mahonena nitranga tany Lissasfa, nefa teo anelanelan’ireo vanim-potoana roa ireo dia tsy nisy na saiky tsy nisy ny zavatra niova …
Tsy ho tonga any amin’ny filazana indray izahay fa mbola maro ny orinasa tahaka ity tao Lissasfa ity sy ny trano tahaka ilay tao Kenitra manerana an’i Maraoka. Mba tsy ho tonga any amin’ny filazana izahay fa tsy maintsy ho maro ny fihotsahana trano sy haintrano ho avy noho ny tsy fahaizana sy ny fahambaniantsain’ny mpitantana ity firenena ity.
Tsy hilaza any amin’ny filazana izahay fa tsy mahagaga anay hatramin’ny ela ny fahanginan’ny praiminisitra rehefa nahena ho mpiasam-panjakana mpandray masoivoho sy solontenan’ny sendika ihany ny lahasany ka raha hitady izay tompon’andraikitra politika amin’ity raharaha ity dia izany mpanapa-kevitra sy mpitondra no karohy …
Tsy ho tonga any amin’ny filazana izahay fa mampahonena anay tokoa ny fianakavian’ny niharam-boina ary ny tena mavesatra aminay dia tokony ho voasoroka sy azo sorohina mihitsy iny voina iny. Ny tena mampalahelo anay dia efa nisy ny maty talohan’ny loza tany Lissasfa ary mbola ho be ny maty aorian’ny loza tany Lissasfa.
Tsia ! Tsy hiteny na inona na inona momba izany izahay mba tsy anendrikendrehana anay ho manao tsinontsinona. Izao ihany no holazainay: tsy mahafaly na iza na iza intsony ity sarimihetsika maharikoriko ity!

Notaterin’i The View from Fez (Fijery avy eto Fez) ihany koa fa:

King Mohammed IV sent a condolence message to the families of the victims and vowed to take in charge the hospitals and burial expenses of the victims.

Nitondra ny fampiononana any amin’ny fianakavian’ny niharam-boina ny Mpanjaka Mohammed IV ary nampanantena fa handoa ny saran’ny hopitaly sy ny lanin’ny niharam-boina nandritra ny fandevenana.

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*Ho an’ny mpiteny arabo izay mamadika ny feo Arabo ho amin’ny endritsoratra latina dia ampiasaina ny marika 7 hanondroana ny hanononana tsara (fa tsy moana) ny feo “H”.

Atombohy ny resaka

Mpanoratra, azafady Hiditra »

Torolalana

  • Miandry fanekena ny hevitra rehetra. Aza alefa in-droa ny hevitra.
  • iangaviana ianao haneho fifanajàna amin'ny hevitra rehetra. Tsy ekena ny hevitra feno fankahalàna, vetaveta, mamely olona manokana.